Avaliação da infectividade parasitária a Lutzomyia longipalpis por xenodiagnóstico em cães tratados para leishmaniose visceral naturalmente adquirida / Evaluation of parasite infectivity for Lutzomyia longipalpis by xenodiagnosis in dogs treated for natural visceral leishmaniasis

O efeito de um protocolo quimioterápico multidrogas contra a leishmaniose visceral (LV) canina, sobre a capacidade de transmissão de Leishmania infantum ao vetor, foi analisado por meio de xenodiagnóstico. Trinta e cinco cães naturalmente infectados foram avaliados antes e durante o tratamento com a combinação de metronidazol, cetoconazol e alopurinol a cada três meses por até um ano. Em cada avaliação, os cães foram individualmente submetidos ao xenodiagnóstico e quantificação da carga parasitária por PCR quantitativa. O tratamento foi eficaz em bloquear a transmissibilidade parasitária do cão para o flebotomíneo (p= 0,011) nos cães avaliados. Houve significante correlação entre recuperação clínica e infectividade: cães com melhora clínica mais evidente apresentaram menores chances de transferir L. infantum ao Lutzomyia longipalpis via xenodiagnóstico (r=0,528, p= 0,002). Esses resultados demonstram que o tratamento canino com o protocolo proposto pode representar uma alternativa ao sacrifício de cães no Brasil como medida de controle da doença, uma vez que as drogas utilizadas não são aplicadas ao tratamento da LV humana em áreas endêmicas.(AU)

The outcome of a multidrug chemotherapeutic protocol against canine visceral leishmaniasis (VL) has been evaluated for its effect on dogs' capacity of transferring Leishmania infantum to sand flies by xenodiagnosis. Thirty-five naturally infected dogs were examined before and during treatment with a combination of metronidazole, ketoconazole, and allopurinol, at every three months up to one year. For each evaluation, treated dogs were individually submitted to xenodiagnosis and quantitative PCR to quantify parasite load in sand flies. The treatment was effective in blocking parasite transmission from host to sand flies (p=0.011) in the assessed dogs. There was a significant correlation between clinical improvement and sand fly infectivity: dogs that achieved better clinical conditions showed a lower chance of L. infantum transference to vector by xenodiagnosis (r=0.528, p=0.002). These results demonstrate that the treatment of dogs with the proposed protocol may represent an alternative to dog culling in Brazil for disease control, since these drugs are not used for treating human VL in endemic areas.(AU)

Phagolysosomes induits par Leishmania amazonensis et Coxiella burnetii: modèle pour l´étude de fusion entre grandes vacuoles de pahgocytose / Phagolysosomes induced by Leishmania amazonensis and Coxiella burnetii: a model for the study of merger between large vacuoles of pahgocytose

Actuellement, les connaissances sur l'interaction entre grandes vacuoles de phagocytose sont tres limitées. Il est important de signaler, les travaux pionniers sur la fusion entre les vacuoles contenant différents types des particu1es chez les Acantamcebas et les études sur l'interaction entre les phagosomes contenant le Staphylococcus aureus et les endosomes. L'objectif du travail ici présenté était d'étudier l'interaction entre grandes vacuoles de phagocytose en utilisant les cellules intactes de mammifere, les macrophages ou les cellules CHO ("chinese hamster ovary"). Nous avons utilisé comme vacuoles réceptrices deux types de phagolysosomes, la vacuole parasitophore induite par le parasite Leishmania amazonensis et celle induite par la bactérie Coxiella burnetii (vacuole de Coxiella). Ces grands phagolysosomes ont été choisis parce qu'elles sont facilement repérable au microscope optique et partagent entre elles des caractéristiques similaires. La vacuole parasitophore et la vacuole de Coxiella sont addifiées, contiennent des enzymes hydrolytiques, et il est connu que, les deux vacuoles se fusionnent avec les compartiments tardifs d'endocytose. Dans um premier temps, les vacuoles contenant les particu1es inertes, comme celles dérivées de la levure, les billes de latex ainsi que, les globules rouges fixés ou opsonisés, ont été utilisées comme les vacuoles donatrices. Nous avons démontré que les particu1es dérivées de la levure, le zymosan ou la levure tuée, étaient sélectivement transférées aux vacuoles parasitophores, puisque les billes de latex ou les globules rouges également phagocytés par les macrophages, étaient exc1us de ces vacuoles. D'abord, nous avons établi une méthode en pulse-chasse pour étudier le transfert de particules zymosan aux vacuoles parasitophores dans les macrophages infectés par L. amazonensis. Nous avons démontré que le transfert était vectoriel et quantal. Les études pharmacologiques ont montré que l'alcalinisation, par des bases faibles ou l'ionophore monensine, augmentait le transfert. Nous avons également démontré que la toxine cholérique augmentait le transfert probablement par des mécanismes, au moins en partie, dépendants de sa sous-unité B et indépendants de l' AMPc intracellulaire. Nous avons alors montré que la sous-unité B purifiée ou recombinante stimulait le transfert et que d'autres molécu1es qui augmentent l'AMPc intracellulaire, comme les inhibiteurs de phosphodiesterases, la forskoline ou le Br-AMPc réduisaient le transfert. Deuxiemement, nous avons comparé la capadté de fusion entre les vacuoles induites par L. amazonensis ou par C. burnetii dans les cellules CHO, et les vacuoles contenant différents particu1es inertes...